Il fait bizarre Sur la ville, Trottoirs-miroirs Sur la ville. Des ombres lezards Se faufilent Et se glissent, agiles Dans le brouillard Indelebile. Il
Les terres rouges de Karchtai, Ta maison de Campanile, Les terres rouges de Karchtai, Je ne les connaitrai jamais. Je pars et je n'y peux rien, Je pars
C'est vrai, cet assassin m'obsede. C'est vrai, cet assassin me suit. Qu'il me suive ou qu'il me precede, Il tue, je chante, je chante, il tue. De ses
entends des pas. Y a un declic. Je leve le bras. Y a ta musique, J'sais pas pourquoi. Chaque fois que je tue, C'est sur ta voix, Lily. Avant, je tuais
Emmene-moi dans ton ile, Loin des rumeurs de la ville. Je n'ai jamais dit je t'aime A nul autre qu'a moi-meme. Je veux partir dans ton ile Ou je sais
Toutes les nuits, depuis toujours, Dans une ville differente, Il tue. On le poursuit mais, derriere lui, On ne trouve que l'epouvante, Il tue. Depuis
Je viens. J'ai quitte mes theatres. Plus rien. J'ai quitte mes theatres. Je viens. Je veux savoir pourquoi, Depuis des mois, Tu n'encercles que moi,
Dans la folie recluse Ou j'etais enfermee, Ma memoire en intruse Vient de se reveiller. Dans ma vie sans soleil, Ma memoire appareille Vers un passe
O mes theatres, O mes silences, Mes paradis et mes enfers, Mes tenebres et ma transparence, O mes etes, O mes hivers, O mes velours, O mes amours, O
De quelle nouvelle Babylone, Viennent ces belles amazones Avec leurs franges sur le front. Sont-ce des anges ou des demons ? Qui sont-ils ou qui sont
Tire-pas, tire-pas. La vie c'est pas cinema. Joue-pas, pose ca. On perd sa vie a ces jeux la. Tire-pas. Ce n's'ra pas Cine-cinema. C'est suffisant qu
je ne sais plus les paroles Mais je vais t'en dire de plus folles. C'est l'histoire d'un assassin blond Qui rencontre Lily-Passion. Ca se passe dans une
J'entends la foule qui crie mon nom, Lily-Passion, Lily-Passion, Et j'entre dans la fosse aux lions. C'est ma vie, c'est ma deraison. J'ai peur mais
Du plus loin, que me revienne, L'ombre de mes amours anciennes, Du plus loin, du premier rendez-vous, Du temps des premieres peines, Lors, j'avais quinze
tard, Pour le temps qu'il me reste a vivre, J'amarrerais mon piano ivre, Pour pouvoir vivre avec toi, Sur ton ile aux mimosas, Nous aurions la fierte, Des tours