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Letras:Michel Jonasz. Où Est La Source. Où Est La Source.


Des sentiers bleus de lavande
Jusque sous les pins des Landes
Ou le vent m'a caresse
J'ai cherche.

Le long de l'Herault tranquille
Dans les rues grises des grandes villes
Sous la voute celeste etoilee
J'ai cherche.

Aux merveilleuses fins d'automne
Quand la couleur des feuilles donne
Aux arbres leur merveilleuse clarte
J'ai cherche.

Terre humide sous mes epaules
A l'ombre des larmes d'un saule
Sur l'herbe tendre allonge
J'ai cherche.

Les jours passes me reviennent
Parfum d'une foret vosgienne
Riviere ou j'allais pecher
J'ai cherche.

C'est ma soeur ame, ma frangine
La neige, O la neige divine
Chantait sous mes pas d'ecolier
J'ai cherche.

Hier enfant dans ma chambre
A l'aurore aux couleurs d'ambre
Pressentant le grand mystere
J'ai cherche.

Plus tard aux premieres conquetes
A l'heure des premiers baisers
Si troublante qu'il ne m'en reste
Rien d'autre que le besoin d'aimer
Quand tout le reste s'arrete
J'ai cherche.

Ouuuu ou est la source ?
C'est une etoile sous la mer
C'est la Grande Ourse.
Un voilier blanc sous l'azur
Qui poursuit sa course.
Ou est l'eau pure ?
Ouuuu ou trouver l'air
Qui fera de l'homme obscur
Un homme lumiere,
D'nos ames divisees
Une ame entiere ?
Ou est l'eau qui desaltere ?

Dans la guarrigue en Provence
En Inde sous le ciel immense
Au soleil de fevrier
J'ai cherche.

La nuit langoureuse lascive
Env'loppant toute ame qui vive
D'une eternelle infinite
J'ai cherche.

La nuit lumiere indicible
Ou l'on percoit l'invisible
Ou se devoile enfin
L'eternite

Dans les reves ou tout arrive
Ou l'on peut voir l'autre rive
Et s'envoler de l'autre cote
J'ai cherche.

Terre humide apres l'averse
Par les chemins de traverse
Au coeur des vastes Cevennes
En ete.

Respirant aux heures propices
Le souffle des muses inspiratrices
Dans mes chansons sur la scene
J'ai cherche.

Le berceau originel
Le foyer universel
Partout sur la Terre
J'ai cherche.

Et c'est ma derniere conquete.
C'est mon ultime volonte.
Dans mon corps et dans ma tete
Rien d'autre
Que le besoin d'aimer.
Dans l'infini bonheur d'etre
J'ai cherche.

Ouuuu ou est la source ?
C'est une etoile sous la mer
C'est la Grande Ourse.
Un voilier blanc sous l'azur
Qui poursuit sa course.
Ou est l'eau pure ?
Ouuuu ou trouver l'air
Qui fera de l'homme obscur
Un homme lumiere,
D'nos ames divisees
Une ame entiere ?
Ou est l'eau qui desaltere ?

C'est elle en moi ce feu qui brule
C'est elle ce besoin d'aimer
Elle en moi qui coule et chaque cellule
Contient l'infini liberte.
C'est elle en moi ce feu qui brule
C'est elle ce besoin d'aimer
C'est elle en moi ce feu qui brule
C'est elle ce besoin d'aimer.