Letras:Georges Brassens. Jehan L'advenu.
Puis il revint comme il etait parti :
Bon pied, bon ?il, personne d'averti.
Aux dents, toujours la vive marguerite,
Aux yeux, toujours la flamme qui crepite.
Mit sur ta levre, Aline, un long baiser
Mit sur la table un peu d'or etranger
Chanta, chanta deux chansons de marine
S'alla dormir dans la chambre enfantine.
Puis il revint comme il etait parti :
Bon pied, bon ?il, personne d'averti.
Aux dents, toujours la vive marguerite,
Aux yeux, toujours la flamme qui crepite.
Reva tout haut d'ecume et de cavale,
S'entortilla dans d'etranges rafales.
Puis au reveil, quand l'aube se devine,
Chanta, chanta deux chansons de marine.
Puis il revint comme il etait parti :
Bon pied, bon ?il, personne d'averti.
Aux dents, toujours la vive marguerite,
Aux yeux, toujours la flamme qui crepite.
Fit au pays son adieu saugrenu
Et s'en alla comme il etait venu.
Fit au pays son adieu saugrenu
Et s'en alla comme il etait venu.
Bon pied, bon ?il, personne d'averti.
Aux dents, toujours la vive marguerite,
Aux yeux, toujours la flamme qui crepite.
Mit sur ta levre, Aline, un long baiser
Mit sur la table un peu d'or etranger
Chanta, chanta deux chansons de marine
S'alla dormir dans la chambre enfantine.
Puis il revint comme il etait parti :
Bon pied, bon ?il, personne d'averti.
Aux dents, toujours la vive marguerite,
Aux yeux, toujours la flamme qui crepite.
Reva tout haut d'ecume et de cavale,
S'entortilla dans d'etranges rafales.
Puis au reveil, quand l'aube se devine,
Chanta, chanta deux chansons de marine.
Puis il revint comme il etait parti :
Bon pied, bon ?il, personne d'averti.
Aux dents, toujours la vive marguerite,
Aux yeux, toujours la flamme qui crepite.
Fit au pays son adieu saugrenu
Et s'en alla comme il etait venu.
Fit au pays son adieu saugrenu
Et s'en alla comme il etait venu.
Georges Brassens
Georges Brassens
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